Cette formation d’Infirmière clinicienne me conduit à me consacrer à l’accompagnement des personnes en fin de vie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. J’apporte également un soutien aux familles. Parallèlement, je forme les soignants confrontés à la mort et à la souffrance des patients en phase terminale.
Je comprends l’importance de se connaître mieux, de se respecter soi-même en tant que personne, dans la relation soignant-soigné. C’est ainsi me donner la chance de m’épanouir dans cette profession plutôt que risquer de m’épuiser.
Je crée alors des ateliers dont le but est d’apprendre à « prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres », d’autant plus que les angoisses de mort, impactant chacun, à des degrés divers, rendent l’accompagnement difficile et compliqué.
Je me remets moi-même en quête de nouveaux apports pour être capable de continuer à offrir un accompagnement de qualité. La vie me fait alors rencontrer la Biodanza et la Psychosynthèse.
Je serai ainsi capable de tendresse et de compassion envers les personnes que j’accompagne. C’est un tel privilège pour moi d’être auprès des personnes mourantes. Elles sont du reste, mes meilleurs enseignants. En effet, je me trouve si souvent confrontée, à travers eux, à la question du sens : « je n’ai pas réalisé mes rêves », « je ne me suis pas occupé de moi, et maintenant c’est trop tard, je n’ai rien compris ! », me disent-ils, etc….